Alors, je dépose une demande auprÚs de l'administration Centrafricaine pour obtenir un laisser passer, le mardi 14 septembre :
- J'exige un reçu pour les frais, ce qu'ils contestent, je comprends que c'est pas légal et finalement le prix passe du double au simple.
- On me dit que j'aurais le reçu en mĂȘme temps que la lettre et de revenir le vendredi
- Je reviens le vendredi, pas de reçu. Ils me disent de revenir le lundi, motif que c'est un autre service qui fait les reçu (probablement totalement faux). Vu que ça s'est un peu chauffé, je comprends que j'aurais pas la lettre. Le M. ne pourra donc pas prendre son avion le dimanche soir.
- Je reviens hier, le lundi, j'obtiens la lettre et le reçu à 8H du matin. Ils ont fait une erreur (que je pense volontaire...) sur le numéro de passeport. On me dit de repasser le lendemain. Le M. a donc loupé son vol du lundi soir.
- Je reviens aujourd'hui à 11H30, on me dit "aucun retrait de dossier avant 12H30". J'explique un peu leur faute, la dame me regarde et me répÚte "aucun retrait de dossier avant 12H30". J'ai eu envie de : l'insulter de suceuse de bite avec son gros cul vissé sur sa chaise, foutre un coup de pied dans son bureau minable, l'étrangler et lui foutre sa sale bouche dans l'encre de son tampon, aller en prison et perdre mon job. Finalement j'ai tourné les talons et suis parti.
- Je reviens à 12H30 : on me dit que la lettre n'est pas signée, de revenir demain. J'ai dit poliment que NON PUTAIN C'EST MORT et on m'envoie voir le directeur de cabinet.
- Le DirCab est parti manger, on me dit de revenir Ă 14H.
- Je reviens Ă 14H
- Le DirCab arrive Ă 14H38, ça devait ĂȘtre un sacrĂ© bon repas avec dessert, cafĂ©, digestif et curage de dents.
- Il est environ 15H et des patates quand on m'appelle. Je m'assois devant le DirCab. Il me tend la lettre sans me regarder, je prends 2 min pour vérifier et il m'engueule en disant que d'autres personnes attendent.
- Y'a une putain de faute d'orthographe sur le nom de famille (faute qui n'était pas présente sur la premiÚre lettre)
- Ils corrigent. Il est 15H30, tout le personnel commence Ă se barrer.
- Il est 16H, j'ai une nouvelle lettre, y'a une putain de nouvelle faute sur le numéro de passeport et le DirCab est déjà parti. Incroyable. Un condensé d'incompétences et de mauvaise volonté, jamais vu ça et pourtant j'en ai fait des administrations minables.
- J'essaye de me calmer. Le seul policier encore prĂ©sent m'amĂšne voir un type dans le bureau : il prend une lame de rasoir et Ă©crit lui-mĂȘme dans une superbe police le bon numĂ©ro de passeport Ă la main. Ce soir, ça passe ou ça casse.
Désolé pour ce pavé, j'extériorise
