Le Rouge a écrit : mar. 27 mars 2018 15:09
Hors-sujet
La nationalité d'un mono-national ne peut lui être retirée
En tant qu'Etat, tu peux absolument tout faire en tant que seul détenteur du monopole de la violence légitime. Le droit international n'a de valeur que si tu lui en donnes. Donc tu peux très bien t'en torcher les fesses sans avoir de compte à rendre à personne.
Donc si, tu peux faire ce que tu veux, faut juste le vouloir.
Ouais enfin si on va par là on peut faire n'importe quoi, y compris coller une balle dans la tête du moindre délinquant. "ouais je sais on n'est pas censé le faire, mais là ça m'arrange".
Chris a écrit : mar. 27 mars 2018 15:16
à partir du moment où on peut acquérir légalement une autre nationalité en faisant des démarches je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas la retirer si la personne ne respecte pas le pays d'accueil et si une loi le permet (mais le gouvernement a reculé).
Et je rappelle qu'un immigré doit signer une charte des droits et devoirs citoyens à la naturalisation, pourquoi faire signer ce papier s'il n'y a aucune conséquence en cas de faute majeure ?
C'est certainement un acte symbolique, mais une nationalité n'est pas un contrat. Quand on te l'accord elle n'est pas soumise à condition. Ou alors il faut créer un statut temporaire (c'est un peu le principe des visas...), mais ce n'est pas une question de nationalité.
Chris a écrit : mar. 27 mars 2018 15:16Encore une fois je ne vois pas le problème dans le cas d'un meurtre, le coupable est le seul responsable de la sanction, la valeur de sa nationalité il l'a bafouée.
Ni plus ni moins qu'un mono-national qui a également commis un crime.
Accessoirement on voit que ça ferait du jugement et de la sanction un aspect purement administratif et non de fond. Genre un criminel bi-national risque de se faire éjecter de son pays, mais il suffirait qu'il ait récusé sa deuxième nationalité pour être traité différemment. Même personne, même crime, mêmes motivations, mais pour une histoire de paperasse il n'est pas jugé pareil...
Dans la mesure où il y a déjà des processus en place pour les citoyens mono-nationaux, faire un régime différent pour les bi-nationaux n'est qu'une solution de facilité. "Ouais on pourrait suivre la procédure habituelle, mais c'est plus simple de le foutre dehors". C'est cacher la poussière sous le tapis.