Mais l’originalité du titre transparaît aussi dans son scénario dont, il faut bien l’avouer, nous ne savons pas grand-chose pour le moment : vous incarnez un personnage qui démarre son aventure enchaîné et torturé, avant qu’un bienfaiteur portant un masque de lapin ne vienne le libérer puis lui servir de guide dans le monde étrange qui l’entoure. Référence à Alice ou plus directement à Matrix, à vous de voir ! Toujours est-il que pour échapper à vos geôliers, il va vous falloir les affronter un à un dans des duels particulièrement dynamiques.
Le premier choc lors de la découverte de Furi réside sans aucun doute dans sa patte graphique très particulière : malgré une palette relativement limitée usant et abusant des teintes de rouge, orange, violet et brun, le jeu parvient à impressionner grâce à un design résolument futuriste, à des effets spéciaux très flashy dont la couleur (bleu, vert, jaune) tranche nettement avec les décors et les personnages, et à une animation sans faille.
Pour en revenir aux duels qui vous attendent, ceux-ci se déroulent dans des arènes fermées de taille variable, pouvant contenir obstacles et pièges. Vous y êtes donc opposé à un unique adversaire, dont il faudra analyser et comprendre les déplacements et les attaques pour placer vos coups au moment opportun. Conformément au manuel du parfait petit boss, vos ennemis disposent de plusieurs phases qui se déclenchent au fur et à mesure des dégâts qu’ils encaissent :  chaque nouvelle phase apporte de nouvelles manÅ“uvres de la part de l’ennemi, et il ne fait aucun doute que la difficulté ira crescendo au fil du combat.Â
Dans la pratique, Furi mêle habilement beat-em-all et shooter avec comme on pouvait s’y attendre des séquences de combat au corps-à -corps, mais aussi des phases de combat à distance durant lesquels vous pouvez tirer sur l’adversaire ainsi que sur ses projectiles (pas tous destructibles !) grâce au stick droit. De loin comme de près, vous pourrez compter sur une manÅ“uvre d’esquive bien efficace qui vous permettra non seulement d’éviter un tir, mais aussi de passer au travers des projectiles voire de votre ennemi si votre timing est correct.Â




Emeric Thoa, directeur créatif du studio qui menait la présentation, a souligné l’importance pour son équipe du bon équilibre du gameplay : les joueurs devront faire leurs preuves pad en main, mais le jeu devra quant à lui se montrer juste pour éviter que les pads ne volent à travers la pièce. Dans cette optique, il est intéressant de noter que passer une phase d’un adversaire vous allouera automatiquement une vie supplémentaire (vous n’en avez que trois au départ) : il sera ainsi possible de mal engager un combat en perdant une ou deux vies sur sa première phase, sans pour autant compromettre de manière définitive ses chances de victoire. Dans le même ordre d’idées, réussir une parade vous permettra de regagner un peu de vie : à vous de voir si le jeu en vaut la chandelle, sachant q’un timing raté risque de vous faire bien mal !




Terminons avec un mot sur la bande son du jeu, composée par quelques pointures de la scène électro (Carpenter Brut, Danger, The Toxic Avenger, Wavesharper, Lorn, Scattle, Knight), qui sortira à la fois en version digitale et en vinyle. Pour les fans, sachez qu’un concert est prévu le 8 juillet prochain à La Machine du Moulin Rouge (ex-Loco pour les vieux de la vieille comme votre serviteur). Le jeu sortira quant à lui durant la même période (début juillet) sur PlayStation 4 et PC.
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