Ca me rassure qu'en vieillissant on a tous plus ou moins les mêmes retours sur notre ressenti du jeu video.
Comme pour bcp ici, il me faudrait plusieurs vies pour faire ce que je souhaite....les JV c'est pareil, plus le temps de faire tous les JRPG, que je continu pourtant a acheter car je sais pertinemment qu'ils me prendront des dizaines d'heures et c'est quasi impossible de se le permettre....sous peine de prendre encore plus de retards sur d'autres titres ou tout simplement autre chose.
Certes il y a encore des titres qui même en sachant qu'ils me prendront 30 ou 40h+, sont lancés et poncés, mais c'est de plus en plus rare, comme les deux avant derniers assassins creed, RDR2...et un paquet d'autres...à fort durée de vie. Le problème c'est que je ne peux me résoudre à ne pas les acheter car je suis certains de les apprécier, mais faudrait déjà avoir le temps et même parfois l'envie tout simplement. D'ailleurs le dernier confinement m'a bien aidé pour faire quelques titres sur ma grosse liste de jeux en retard. Pour une fois que ce foutu coronavirus avait un point positif
Pour le reste, contrairement à d'autres, je pense ne pas avoir trop changé dans mes gouts. Certes passer 100h+ a débloquer toutes les caisses d'un GT me rendrait fou de nos jours, mais je m'amuse toujours sur des Forza et encore bien plus sur les Horizon qui sont le meilleur mix des deux...mais même là, pour tout faire, c'est plus de 40h.
Les survival j'aime toujours autant, idem pour les FPS, même si je suis un peu moins fast FPS qu'à l'époque des Doom et autres Quake like (même si le dernier Doom est excellent et que je l'ai poncé de long et en large).
J'aime toujours aussi les From Software en général (qui sont à eux seul un genre à part entière

), les TPS d'action/aventure, les RPG plus lite...mais comme j'ai déjà pu l'évoquer par le passé, ce qui me manque le plus parfois, c'est tout simplement des jeux scryptés, avec une bonne histoire sur juste une quinzaine, voir une vingtaine d'heure, mais sans temps mort

J'ai bien aimé REVII par exemple, un quantum Break, Control....même si ce dernier fait plus open world limité qu'autre chose....et pour ds plus vieux, comme Deepspace, Bioshock, Alan Wake...
Dans un autre registre je retourne avec grand plaisir sur des productions plus intimistes et/ou arcade. J'ai adoré Dead Cells, je pensais au départ y jour que quelques petites heures et j'ai du dépasser les 40h de jeu.
Par contre je commence à saturer de voir qu'une partie de la production actuelle s'oriente toujours un peu plus vers les Open world.
Quand je repense, avec nostalgie surement et assurément d'ailleurs, aux gloires passées du JV, mes meilleures souvenirs sont toujours les mêmes, l'époque des 8 et 16 bits jusqu'à l'ère Neo Geo, de l'A500...l'époque ou déjà on achetait nettement moins de jeux et que chaque nouveau titre était un évènement et du bonheur (même si qq daubes ont du passer par là)...j'ai vraiment du mal a retrouver ce plaisir d'antan, même si par moment on se retrouve à sourire comme un con devant un titre qui nous fait redevenir gosse.
Ahhh, mes premiers cours d'Anglais avec Zelda 1...sur NES, les titres ou j'ai rien compris comme les RPG de DB ou de ranma 1/2 sans traduction à faire tourner avec adaptateurs sur Snes pal, ou mes nuits blanches sur OOT (certes plus 64bits que 16) ou un vieux FFVII/VIII (oui j'ai adoré le VIII

), mes crises de nerfs sur un Shadow of the beast sur A500 ou un platformer pourrit sur PSX, mes Waowww sur mes premiers jeux Neo Geo...enfin bon, des centaines d'anecdotes seraient possibles sur cette époque révolue, par contre bcp moins je trouve sur celle actuelle.
Pourtant tout y est surement mieux, donc il n'y a que la nostalgie qui revient sans cesse me hanter

bien avant que l'industrie du JV n'explose et devienne ce rouleau compresseur sans âme, bourré de MAJs, de DLC, de micro transactions, de jeux à installer....

(la dernière remarque étant assez secondaire vu mes premiers amours avec les lecteurs à bande sur T07 70 par exemple, les plus vieux d'ci connaissent

).
Merde je voulais faire short, et voilà encore du temps de perdu

je suis comme le lapin d'Alice, toujours en retard
