Gui a écrit : ven. 30 oct. 2020 12:57
Halouf a écrit : jeu. 29 oct. 2020 23:51
Je pense que la priorité c'est d'empêcher que des horreurs se reproduisent. On a vécu un énième drame insupportable aujourd'hui.
Les histoires de stigmatisation et de caricatures me paraissent tellement superficielles face à ces actes terribles. Aucune cause ne devrait pouvoir justifier la mort d'innocents
Évidemment que l'acte est horrible et que rien ne saurait le justifier. Mais visiblement vous pensez que tout va bien et qu'il n'y a rien à changer, ce qui est assez problématique.
Certainement qu'il y a un problème, et il existe partout. Et la responsabilité est partagée, comme dans tout problème. Et cela crée un ressenti des deux côtés, qui s'auto alimentent.
Si on prend du recul, en fait c'est compliqué d'être musulman, d'être gay, d'être une femme, d'être un enfant... La liste est longue.
Maintenant, pour s'en sortir, on a la République. Tout le monde s'en branle, même politiquement, tout le monde chie dessus, les comportements sont égoïstes, alors que c'est le dénominateur commun. La construction de la société devrait se faire par le respect des lois, des droits et des devoirs . Et la démocratie se charger de permettre les évolutions nécessaires. Mais tout ou presque est émotions et colères.
Comment fait-on dans ce contexte ? C'est compliqué.
C'est en cela que je dis que face à la barbarie, dans un monde qui tourne à l'affect, ce qui aide, c'est l'unité. La reconnaissance de l'horreur. La volonté commune de la combattre. Les débats sur les autres sujets que je ne renie pas, me sont difficilement prioritaire dans ce contexte, car ils nuisent à l'unité, et donc à la construction apaisée de notre société.