Pour les plus jeunes d’entre nous qui n’ont peut-être jamais eu l’occasion de se frotter à la série, commençons par rappeler que celle-ci nous propose des courses de vaisseaux futuristes défiant la gravité sur des circuits particulièrement tortueux : à vous de négocier au mieux les sections les plus difficiles à coups d’aérofreins pour passer la ligne d’arrivée en tête, et d’utiliser les différents power-ups à bon escient pour attaquer vos adversaires ou vous en protéger !
Un contenu impressionnant
Ne vous fiez pas au menu principal particulièrement épuré : un tour dans sa section Campagne devrait suffire à vous faire comprendre que de longues heures de jeu vous attendent dans cette compilation. Et pour cause vous (re)découvrirez ici les modes solo des trois jeux originaux, avec 87 épreuves pour Wipeout HD, 80 de plus pour son extension, et 60 pour Wipeout 2048 !
Evidemment tous les modes de jeu de la série répondent présents, avec les classiques courses à huit avec ou sans armes, les contre-la-montre, les tours rapides, les tournois, et les exotiques Eliminator (détruisez autant d’adversaires que possible), Zone (tenez le plus longtemps possible alors que votre vaisseau accélère), Combat Zone (soyez le premier à atteindre la zone cible face à sept adversaires) et Détonateur (allez le plus loin possible en détruisant les mines et les bombes placées sur le circuit).
Les équipes emblématiques sont aussi de la partie, avec les incontournables Feisar, AG Systems, Qirex, Auricom et Pir-hana, mais aussi Triakis, Goteki 45 ou Harimau pour n’en citer que quelques-uns. Comme d’habitude chacune vous propose différents vaisseaux aux caractéristiques plus adaptées à tel ou tel type d’épreuve, pour un total de 46 engins à débloquer progressivement.
Si les épreuves proposées par le mode Campagne ne vous suffisent pas, le mode Racebox vous permettra d’en créer d’autres vous-même en réglant le mode de jeu (HD ou 2048), le type de course, la catégorie, la classe des vaisseaux, l’utilisation ou non d’armes, la difficulté de l’IA, le nombre de joueurs et le type d’écran partagé (horizontal ou vertical) le cas échéant. De son côté le mode en ligne vous permettra d’affronter d’autres joueurs à travers la toile en créant une partie ou en rejoignant l’une de celles déjà disponibles, et d’admirer les plaques (un ersatz de trophées propre au jeu) gagnées sur la piste.
Un lifting bienvenu
Comme indiqué plus haut, la Wipeout Omega Collection propose des remasterisations de ses trois jeux en 4K et 60fps (y compris en écran partagé !) qui lui permettent logiquement de s’imposer comme l’opus le plus joli de la série. Alors certes les circuits ne semblent pas avoir bénéficié de grosses améliorations en matière de modélisation, mais l’affichage logiquement plus fin, combiné à une fluidité de tous les instants, fait bel et bien son petit effet sur grand écran. A ce petit jeu c’est bien sûr Wipeout 2048 qui fait la plus grosse impression, le passage de la PSVita à la PlayStation 4 améliorant l’image de manière plus significative que celui de la PS3 à la PS4.
Histoire de profiter au maximum du rendu proposé par la petite dernière de Sony, vous pourrez une fois de plus activer le mode Photo du jeu qui vous permettra de placer la caméra où bon vous semble puis de régler l’exposition, le flou des mouvements, la vitesse d’obturateur, la profondeur de champ, l’ouverture, et le focus avant d’immortaliser votre prestation. N’hésitez d’ailleurs pas à poster vos meilleurs clichés sur le topic officiel du jeu !
Pour ne rien gâcher, la maniabilité de la série se retrouve ici intacte et bénéficie même de la précision accrue des gâchettes de la DualShock 4 pour mieux appréhender les passages les plus difficiles. On vous conseille en revanche, une fois de plus, de laisser de côté la fonction de reconnaissance de mouvements si vous souhaitez établir de bons chronos.
Terminons avec un mot sur la bande son, toujours aussi réussie, qui reprend évidemment les morceaux électro des jeux originaux : que l’on aime ou pas le genre, il faut reconnaître qu’il est parfaitement adapté au rythme furieux des courses et aux poussées d’adrénaline qu’elles procurent.
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