Soyons honnêtes, nous avions un peu peur à la lecture des conditions très restrictives entourant cette preview que le maigre contenu (moins d’un quart du jeu) dont nous étions autorisés à vous parler ne nous permette pas vraiment de nous faire une idée précise de la nouvelle manette. Et pourtant, quelques minutes passées dans le monde Station Climatisante nous ont suffi pour être conquis. N’ayons pas peur des mots, la DualSense pourrait bien avoir le potentiel de révolutionner l’interface entre le joueur et sa console.
Première surprise, les sons émis par notre petit robot lors de ses déplacements (bruits de pas, bottes propulsives...) proviennent du haut-parleur de la manette et non du téléviseur ou du système home cinema (il est bien sûr possible de changer cela dans les paramètres de la console). Mais alors que la pratique n’est pas toujours très heureuse avec une DualShock 4 (le son avait une fâcheuse tendance à grésiller), elle est ici parfaitement maîtrisée et ajoute vraiment une dimension sonore supplémentaire à l’expérience.
Ces déplacements sont d’ailleurs une première occasion de ressentir le fameux retour haptique tant mis en avant par Sony : les petits pas du robot son effectivement perceptibles en différents endroits de la manette, alors que le double saut qui déclenche la propulsion fait vibrer chacune de ses branches. La retombée au sol occasionne quant à elle une vibration sèche dans le bas de l’accessoire, tandis que les coups de poings sont latéralisés et font donc vibrer tantôt à droite et tantôt à gauche. Surprenant !
Mais le plus impressionnant reste à venir puisque le ressenti des déplacements du petit robot est différent selon la surface sur laquelle il évolue : marcher sur de l’acier, du verre, du sable, du bois ou de la neige engendre bien sûr des sons différents, mais aussi des vibrations différentes. Idem pour des glissades sur un toboggan qui auront un ressenti totalement différent de glissades sur la glace. Bref les sensations sont convaincantes, et force est d’admettre que le retour haptique de la DualSense est plus qu’un simple argument marketing.
De la même manière, les gâchettes adaptatives n’ont rien à voir avec celles de la DualShock 4. Une fois Astro rentré dans sa combinaison « d’œuf à ressort », le gameplay passe en mode 2D vue de côté : le gyroscope de la manette nous permet d’orienter le personnage vers la droite ou la gauche tandis que les gâchettes servent à compresser le ressort plus ou moins fort avant de tout lâcher pour exécuter un saut. Là encore les sensations sont au rendez-vous puisque les mouvements de la manette s’accompagnent de vibration rappelant furieusement celles ressenties lorsque l’on manipule un ressort métallique, tandis que les gâchettes deviennent plus difficiles à presser et vibrent, elles aussi, de façon crédible.
Dernier aspect illustré par le niveau Station Climatisante, le micro intégré à la manette est utilisé en quelques occasions, demandant au joueur de souffler pour activer un ersatz d’éolienne. Sans doute l’utilisation la moins novatrice de la manette, mais peut-être les autres niveaux du jeu se montreront-ils plus inventifs sur ce point : la réponse dans notre test complet disponible d’ici quelques jours, qui fera aussi le point sur l’aspect plateforme de ce titre atypique, mélange de jeu et de démonstration technique.
infel2no
Gui
Allez comme je suis sympa parfois :
- asobō = amusons-nous / jouons
- asobi = jeu
Ça vient du verbe japonais "asobu" qui veut dire "s'amuser" / "jouer".
Merry Chrismas!
Pouet
Vincent
Almamida
J'ai quand meme hate de tester tout ca en main
infel2no
Sn@ke