Juste un Pokémon VR
Avant de revenir sur ce succès fou, qu’est ce qui se cache dans Pokémon GO ? Pas grand-chose, en réalité. Ce jeu basé sur la licence Pokémon, développé pour nos chers smartphones par les créateurs de Ingress, en reprend le concept : jouer en utilisant comme décor, ou lieu exploration, son environnement direct, celui de la vraie vie. On se retrouve parachuté dans sa rue, grâce à l’utilisation combinée de la cartographie Google et du positionnement GPS. Pour faire avancer son avatar, que l’on aura modelé à son image, ou pas, avec les quelques minces possibilités de customisation disponibles, il faut donc marcher. Fini le jeu vidéo calé dans son canapé, ou presque, maintenant faut se servir de ses jambes. Dur !
Une fois lâché dans ce monde semi-réel, sans surprise, notre objectif est de partir à la chasse aux Pokémons. Pour cela, il faut se balader, smartphone en main, dans les rues de son quartier en espérant en croiser un sur sa route. Quelques indications visuelles nous permettent de repérer une zone propice à la présence de ces petits monstres, même si globalement on en trouve un paquet dans les endroits assimilés à des coins de verdure. Ainsi, si l’on vit prêt d’un jardin, le jeu sur le canapé redevient une possibilité. Mais il faut savoir que selon le type de Pokémon que l'on cherche, il faut parfois se donner la peine d'aller dans des lieux précis, par exemple un plan d'eau pour les monstres de types marins.
Lorsque l’on rencontre un Pokémon, la caméra du smartphone prend le relais : la petite bête est là devant nous, sur notre terrasse ou sur le trottoir. En visant avec la caméra, on a la possibilité d’envoyer une pokeball pour la capturer. Et bien qu’elle ait tendance à gigoter, on fini par en faire son compagnon de route. Si l’on gaspille des munitions, pas d’inquiétude : il suffira de se rendre au pokestop le plus proche, qui peut virtuellement se trouver devant le boulanger du coin, sa devanture affichée dans le jeu bénéficiant des vues Street View du géant américain.
Bien sûr, collectionner les Pokémons, c’est bien. Mais ce qui nous intéresse, c’est de faire le malin dans les arènes. Accessibles à partir d’un certain niveau, acquis à force de ramasser du monstre, ces espaces nous permettent d’affronter d’autres joueurs, en envoyant notre combattant préféré en première ligne. Il faudra dans un premier temps choisir si l'on est de l'équipe bleu ou rouge, les arènes étant défendues par l'une ou l'autre. Si l’interactivité des combats est assez limitée, c’est surtout notre niveau et celui du Pokémon qui décidera du vainqueur. Pour les faire évoluer, on pourra compter sur les items acquis en cours de route, ou pour les plus impatients, achetés dans la boutique avec des euros pas tout à fait virtuels.
Et alors ?
En fait, comme Ingress, le jeu est sympa mais ne casse pas trois pattes à un canard. Alors pourquoi un tel phénomène ? Trois raisons : la licence, la collectionite, et le nombre indécent de joueurs, résultat des deux premières. Imaginez que l’on parle d’un million de joueurs en France, alors même que le jeu n’y est pas encore disponible officiellement. Vérifiez dans la rue, si quelqu’un de douteux se ballade avec un smartphone devant le nez, sans prêter la moindre attention à la circulation, c’est que ça sent le Pokémon !
Ce succès dingue s’étend avec la curiosité de ceux qui n’ont pas encore cédé à la tentation. Difficile, car tout le monde en parle, la presse est à fond sur le sujet, internet regorge de « memes » utilisant des captures du jeu ou y faisant simplement référence, bref c’est l’anarchie. Le coup de grâce, c’est quand vôtre mère vous appel pour vous demander si vous y jouer. Du grand délire.
Mais la folie crée des situations aussi cocasses que glauques, avec cette histoire de jeune joueuse qui trébuche sur un macchabé en chassant le Pikachu. Il y en aura certainement d’autres, mais espérons que cela reste dans le domaine du comique, ou du sympathique, comme ces chasses organisées en groupe dans les espaces verts.
Akira
Bejita
Akira
Kargall
Alx
Vais retourner faire un tour en ville tiens, pour chasser les chasseurs de Pokémon.
Skyfighter
Après si tu veux maximiser, faut viser les parcs adossés à des hopitaux. Les gens balancent plus souvent des leurres.
Koren
Alx
Le Rouge
http://www.gamekult.com/actu/pokemon-go ... 66393.html
Kargall
Pokeball, maintenant je suis obligé de sortir de chez moi pour trouver un pokestop.
Sn@ke
Alx
Sinon je suis un peu déçu, je suis allé faire un "safari" dans un grand parc parisien pour essayer d'y trouver des troupeaux de chasseurs de Pokémon "comme sur YouTube", et j'ai rien vu de spectaculaire. Il faudrait peut-être organiser des circuits autour des bons coins, avec des guides et tout.
Enfin on en voit quand même à gauche à droite, des joueurs en petits groupes, mais pour l'instant ça semble raisonnable.
Rui
Oui, un Leviathor est apparu dans Pokémon Go à Bordeaux et les gens sont devenus fous
http://www.jdubuzz.com/2016/07/25/leviathor-pokemon-go/
Kargall
Pouet