Tout d’abord, sachez que nous ne reviendrons pas en détail sur les mécanismes basiques du gameplay puisque les premières heures de jeu ont déjà été chroniquées avec précision dans notre test complet. Ici nous nous attarderons plus sur notre ressenti concernant la continuité de l’histoire et sur l’évolution du contenu.
Compte tenu des deux mois qui séparent les épisodes nous aurions aimé qu’un bref résumé vidéo du genre « previously on » cher à la série 24 nous replonge dans l’histoire, dans nos choix précédents et sur les événements passés. A la place nous devons nous contenter de quelques phrases prononcées en off pendant que défilent à l’écran les portraits des différents protagonistes. Pas évident de se rafraîchir la mémoire quand Far Cry 5 et God of War sont passés par là entretemps. A première vue les conseils donnés en toute fin d’épisode ont porté leurs fruits puisque le personnage avec qui nous avons passé la nuit est soit porté disparu au petit matin dans une branche du scénario, soit retrouvé morte dans une autre. Certains d’entre vous devrons donc se farcir l’analyse du corps en saynète bonus, les autres non. Reste à voir si cet invité réapparaîtra plus tard dans le cas où il est introuvable à l’aube, ou si nous tomberons simplement sur son cadavre plus tard pour simplement différer le même destin. Toutes nos réponses / décisions n’affectent pas la trame en profondeur, mais les plus importantes si apparemment. Un bon point à vérifier par la suite.
Ce nouveau chapitre introduit deux nouvelles têtes, notre hôte Lord Mortimer (enfin) et le chef du gouvernement espagnol Manuel Godoy. Le mystère s’épaissit avec deux visages de plus, deux suspects additionnels qui pourraient avoir un lien avec la disparition de notre mère, la recherche de la génitrice étant toujours le McGufin du moment. Néanmoins cet épisode est beaucoup moins bavard que le précédent et, maintenant que le cadre est posé, Hide and Seek se concentre surtout sur les énigmes. Chacun des trois chapitres contient son moment de réflexion faisant appel à notre sens de la déduction en lisant / analysant les documents à portée de main. L’observation de tableaux, la découverte d’un code secret ou le choix de la bonne statue sont autant de raisons de solliciter une aide dont la nature dépend surtout des compétences acquises en mars. Avouons-le les solutions ne sont pas évidentes, et puiser dans la jauge d’action est quasi-indispensable pour nous éclairer.
Techniquement identique au premier épisode, avec autant d’aliasing et de chargements plus deux-trois sous-titres manquants et autres glitchs audio, cette suite nous ouvre quelques pièces supplémentaires du château dont un extérieur de jour. L’effet de surprise digéré, l’enthousiasme du lancement s’estompe un peu, la faute à un scénario qui fait du surplace dans ce second épisode. Il ne se passe finalement pas grand-chose et les trois chapitres – contre cinq dans l’épisode un en comptant le prologue – paraissent bien vite terminés. En un peu plus de deux heures nous voilà de nouveau devant un cliffhanger qui promet quelques belles surprises dans le volet suivant qui devrait sortir aux alentours de la fête nationale. On espère qu’il redressera la barre, et qu’il nous sortira du sommeil dans lequel il est en train de nous plonger.
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