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Reprise du message précédent :

Haters gonna hate mais moi j'ai adoré Ryan Gosling aux Oscars hier ^^

Ohlala le guest incroyable à la guitare !

Héhé ouais, puis y'a des acteurs qui sont bien trop connus pour faire "back dancers" mais qui se sont prêtés au jeu ^^

C'est quand même cool que la principale chose qu'on retiendra du film Barbie, c'est une chanson en hommage aux incels.

N'importe quoi et n'importe quoi ^^'

Relis la définition de "incel", puis les paroles de la chanson, et viens me dire que c'est n'importe quoi.

Le dialogue d'avant la chanson c'est Ken qui explique que c'est "Barbie et Ken" et jamais "Ken", qu'il est rien sans elle. La chanson c'est Ken qui comprends (au fur et à mesure) qu'en fait il peut être... "juste Ken". Il n'aura pas Barbie et ça ne le définit plus, il devient libre. D'où l'outro :

I'm just Ken and I'm enough
And I'm great at doing stuff
So, hey, check me out, yeah, I'm just Ken
My name's Ken (and so am I)
Put that manly hand in mine
So, hey, well, check me out, I'm just Ken
Baby, I'm just Ken (Nobody else, nobody else)

Et évidemment d'une manière générale c'est pour dire que les hommes non plus n'ont pas à essayer de correspondre à ce que la société actuelle attend d'eux. (Oui ce film a aussi un message positif pour les hommes, encore faut-il être à l'écoute).

Mais non tu as raison c'est sûrement un hommage aux célibataires involontaires c'est tellement plus dans le ton du film... Non mais sérieusement...

Quant à ce qu'"on retiendra", faut quand même avoir un sacré melon pour parler au nom de tout le monde comme ça.

C'est tout ce que je dirai sur le sujet. Le film est très simple à comprendre et je voulais juste partager un moment des Oscars que j'ai trouvé très fun.

C'est une relecture inexacte de la chanson, rappelons que dans le film elle apparaît au moment où les "Kens" prennent le pouvoir dans le monde de Barbie.
Et le fond du sujet est bien une frustration de ne pas avoir de meuf ("But I'll sleep alone tonight") alors qu'il a une haute estime de soi ("anywhere else I'd be a ten", " I'm great at doing stuff"), qui se traduit dans le film par une volonté d'imposer des règles masculinistes à des femmes soumises. Donc oui Ken est un incel, "I'm just Ken" est sa chanson, et elle semble bien plus marquer les esprits qu'aucun autre élément du film (tiens d'ailleurs c'est une autre chanson de Barbie qui a gagné l'oscar, mais qui serait capable de la fredonner ?)
Le changement "faut que je fasse quelque chose de ma vie" arrive bien plus tard dans le film (à sa conclusion), et ce n'est pas Ken qui le dit mais Barbie qui essaie de le lui expliquer (sachant que lui n'a pas l'air de bien voir où il doit aller).

BARBIE MARGOT
Ken, you have to figure out who you
are without me. You’re not your
girlfriend, you’re not your house,
you’re not your mink.
KEN RYAN GOSLING
Beach?
BARBIE MARGOT
No, not even beach. Maybe all the
things you thought made you you
aren’t... really you. Maybe it’s
Barbie AND... it’s Ken.
KEN RYAN GOSLING
Ken... is me?

Je préfère la version française dédiée aux puceaux « J’veux juste ken »

Alx a écrit : ↑mar. 12 mars 2024 18:15le fond du sujet est bien une frustration de ne pas avoir de meuf

Ah ouais t'es passé complètement à côté de l'arc de Ken et peut-être même du film. Ken ne sait même pas ce que ça veut dire "avoir une meuf" en dehors de ce qu'une petite fille imagine et tu en fais le fond du sujet... Par contre il pense qu'il n'est rien en dehors de "Barbie et Ken" car tout le monde se fout de "juste Ken" (les petites filles, Mattel, le grand public, tout le monde). Barbie serait le nom d'une poupée de chien qu'il aurait passé le film à essayer de l'apprivoiser jusqu'à comprendre qu'il pouvait avoir une vie sans lui.

Ben oui c'est la métaphore de la bimbo dans le monde miroir inversé qu'est celui de Barbie. Enfin je ne voudrais pas prêter trop de profondeur au "message" du film puisque ce que je lui reproche c'est justement de ne pas faire grand chose des thématiques féministes qu'il prétend aborder (et si on devait creuser un peu, on pourrait se demander s'il ne marque pas des buts contre son camp).
Oui la relation Ken-Barbie est aseptisée au niveau de ce que penserait une petite fille (de toute façon on imagine qu'ils n'ont ni zgeg ni choupinette), reste que la motivation originale de Ken c'est d'attirer l'attention de Barbie pour passer du temps avec elle, et il passe son temps à se prendre des vents parce qu'elle préfère faire des soirées pyjamas avec les autres Barbie. D'où sa frustration. Ce n'est qu'à la fin qu'on lui explique (beau "womansplaining" ) qu'il doit vivre sa vie pour lui-même, l'occasion pour lui de se prendre un dernier vent d'ailleurs.

On commence à se comprendre ! Juste je préciserais qu'il cherche à attirer l'attention de Barbie d'avantage car "juste Ken" n'a aucun sens pour lui à ce moment là, parce qu'au final il sait même pas vraiment ce qu'il est sensé faire avec elle (comme les petites filles qui jouent avec quoi).

Me semble qu'on tombe d'accord pour dire que rien de tout ça ne s'approche d'un hommage aux incels, notion qui sort complètement du cadre du film. L'histoire de Ken c'est de trouver un sens à sa vie en dehors du cadre imposé.

Bref, I'm kenough.

Il va de soi que quand je dis "hommage" c'est sarcastique. Reste que Ken coche toutes les cases de la définition d'un incel, et que sa chanson en est l'expression. La seule différence est que lui est justifié dans cette frustration puisqu'il subit un "matriarcat", alors que les incels de notre monde ont le sentiment d'être des victimes dans une société qui penche déjà en leur faveur.
Quant à l'histoire de Ken on ne peut pas vraiment dire qu'il s'y retrouve vraiment, et c'est bien un des points où le film se loupe complètement puisqu'il se retrouve plus ou moins au statu quo de départ, avec comme seule progression le fait que Barbie lui accorde assez d'attention pour lui dire "deal with it". Ce qui est encore plus ironique si on considère que par l'effet de miroir inversé, ce serait aussi le message envoyé aux femmes dominées par un monde d'homme (mais encore une fois je préfère ne pas accorder suffisamment de profondeur au film pour prétendre qu'il contienne un vrai message).
Dans les autres interprétations paradoxales que génère l'effet miroir, suivant que l'on adopte les codes et stéréotypes au premier degré ou en considérant une inversion de genre, on pourrait générer des commentaires bien sexistes :
(les Ken renversent les rôles dans le monde de Barbie) "comme quoi il suffit que les mecs haussent le ton et les femmes seront bien contentes de se mettre à leur service !"
(les Ken au pouvoir le consacrent à des "trucs de mecs" comme le foot et les barbecues) "comme quoi si les femmes étaient au pouvoir elles passeraient leur temps à se maquiller et parler chiffons"
(les Barbie détournent l'attention des Ken pour qu'ils ne votent pas leur Constitution) "c'est bien un truc de gonzesses ça, utiliser la manipulation pour contourner une démarche électorale plutôt que d'argumenter"
(Ken doit trouver sa propre voie) "Ben oui le sexe fort de ce monde restera le sexe fort, si tu veux trouver ta place va falloir arrêter de chouiner et trouver un autre chemin"

Et ma conclusion préférée :
"Finalement la seule qui avait des angoisses féministes était la mère de famille (dont tout le monde a oublié le nom), mais elle elle peut se brosser pour qu'on s'intéresse à son cas, elle peut toujours se rassurer en se disant que Barbie va mieux, elle".

Enfin bon encore une fois c'est avec humour que je relève toutes ces interprétations possibles. Evidemment qu'il ne fallait pas trop en attendre d'un film qui est à la base une spot publicitaire pour un jouet stéréotypé, si ce n'est une histoire et un contexte des plus simplistes. Mais quand on essaie de donner une signification complexe à quelque chose de basique, on se retrouve avec ce genre de contradictions.

Arf merde on en revient au fait que t'es passé à côté du film. T'en as gros sur la patate en tout cas, sache que tout va bien aller pour toi, tu es kenough.

Passons à autre chose : J-Lo dans un film de SF Netflix bientôt :

T’inquiète pas pour moi, tout va bien de mon côté. Je mets juste en avant le fait qu’on peut retourner le film contre ses propres valeurs si on change le point de vue, ce qui montre ses limites. C’est pas moi qui passe à côté du film, c’est le film qui pose un contexte tellement bancal qu’il permet de justifier tout et son contraire.

Bisous !

Le propre d'un film et de toute œuvre artistique n'est il pas de pouvoir être interprété de plusieurs façons, dont opposées ? Vu de ma place qui ait regardé le film les arguments des deux côtés s'entendent

C'est quoi cette merde, on dirait un film de John Moore...

J'entends de très bons retours de ce film, je l'ajoute à ma watchlist :

Trailers en vrac de films qui ont l'air cool (pour moi)

Je vais lui donner une chance mais j'ai toujours du mal avec les adaptations de CityHunter

L’adaptation de Lacheau était vraiment pas mal, et donne même l’impression d’être plus fidèle au manga. Rien que la scène du frère de Kaori/Laura dans la bande annonce fait bof.

J'ai bien rigolé devant moi aussi.

La Demoiselle et le dragon

C'est plutôt sympa.
Je ne me suis pas ennuyé car c'est assez rythmé et bien réalisé.
Les effets spéciaux sont bons (si on n'est pas allergique aux fonds verts dans la caverne) et le design du dragon (ainsi que son background) sont de qualités. Cela dit, sa tête me fait trop penser à celle du cafard du premier Men in black.
Le meilleur film de Juan Carlos Fresnadillo...

Intéressant, je l'avais enlevé de ma liste mais je vais peut-être lui donner une chance un jour du coup.

Sinon le film que beaucoup attendent :

J'espère que ça sera moins chiant que les 2 précédents.

Un possible retour aux sources... À surveiller.

Oui, ça s'annonce mieux que les deux derniers échecs de Ridley Scott. Je veux y croire.

Don't breathe était pas mal, et apparemment Evil Dead pas mal aussi.

J'ai une agréable souvenir des deux oui, ça peut le faire.

J'y crois pas mal aussi. En tout cas ça suscite ma curiosité et j'irai sûrement me faire mon avis.

je vous trouve durs avec Prometheus et Covenant, quand même. Certes, ils ont des facilités et des défauts mais bon, une tentative d'expliquer le lore avant Alien premier du nom, c'était plutôt sympa !
Entre nous ma préférence dans les films "aliens" au sens large c'est probablement Alien > Alien 3 > Alien vs Predator > Alien 2=4 (des trucs que j'aime pas dans les 2) > Covenant > Prometheus > Alien vs Predator 2.
Moi quand je regarde cette vidéo, j'ai l'impression que c'est un mélange entre du fanservice du 1 et dead space.

Etant un immense fan d'Aliens de James Cameron, je me suis désolidarisé de la vision de Ridley Scott explorée dans ses deux derniers films. C'est vraiment deux philosophies du xénomorphe. J'ai choisi mon camp.

Oui Prometheus je suis dur j'ai bien aimé quand même.
Mais globalement je préfère les 4, oui les 4 premiers même le Fincher et le Jeunet.

Le meilleur le 1.

Covenant vraiment bof bof.

A part AVP Requiem qui est une catastrophe absolue à tous les niveaux,il n'y a pas vraiment de films nuls sur les xénomorphes.
La licence est qualitative.

ytse a écrit : ↑jeu. 21 mars 2024 12:43 je vous trouve durs avec Prometheus et Covenant, quand même. Certes, ils ont des facilités et des défauts mais bon, une tentative d'expliquer le lore avant Alien premier du nom, c'était plutôt sympa !
Entre nous ma préférence dans les films "aliens" au sens large c'est probablement Alien > Alien 3 > Alien vs Predator > Alien 2=4 (des trucs que j'aime pas dans les 2) > Covenant > Prometheus > Alien vs Predator 2.
Moi quand je regarde cette vidéo, j'ai l'impression que c'est un mélange entre du fanservice du 1 et dead space.

Si tu voulais me tuer, tu as presque réussi... Que fout ces bouses ? Je refuse qu'on associe Predator à Alien malgré leur tentative ridicule (Ridley ou Cameron je ne sais plus lequel des deux partage cet avis).

Sinon perso j'avais trouvé intéressant la volonté de vouloir créer un lore à Alien avec Prometheus mais tout est mal fait et mal expliqué et au final c'est de la merde Je ne parle même pas de la bêtise Covenant avec des scientifiques encore plus con que les lapins crétins.

Alien c'est un huit clos angoissant, il faut que le film nous dérange dans son ambiance oppressante, si c'est pour nous faire de l'action à tout va dans des environnements très ouvert façon Predator ça ne va pas. J'ai espoir avec ce dernier

James Cameroun

Sinon le lore AvP existait en comics des millénaires avant les films, et étaient plutôt cools.