Re: [Politique] Questions, Actualité, Débat, ...
Publié : ven. 12 janv. 2024 18:47
Reprise du message précédent :
Et après on se demande pourquoi les gens vont de moins en moins voter...La communauté des passionnés de jeux vidéo !
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Reprise du message précédent :
Et après on se demande pourquoi les gens vont de moins en moins voter...Halouf a écrit : sam. 13 janv. 2024 02:11 La gauche est morte en essayant de trouver un moyen d'exister. J'aurai aimé qu'un centre gauche émerge de tout ce bordel.
Faudrait déjà définir ce qu'est le "bazar". Et dans tous les cas c'est une erreur classique de croire en une personne providentielle qui va tout résoudre avec ses petits bras musclés. C'est comme ça qu'on se retrouve à tomber dans le culte de la personnalité, ce qui finit rarement bien.
Tu cites des exemples qui n'ont rien à voir. Depuis quand Hollande est centre gauche ? Il est juste gauche molle, et Valls va savoir où il est.Jericho a écrit : sam. 13 janv. 2024 02:28Halouf a écrit : sam. 13 janv. 2024 02:11 La gauche est morte en essayant de trouver un moyen d'exister. J'aurai aimé qu'un centre gauche émerge de tout ce bordel.![]()
La tristesse...
Nostalgique de Cazeneuve, Valls, Hollande et Cie ? La team qui a creusé la tombe du PS ? Ceux qui ont trahi le peuple de gauche... Cette politique/idéologie mène au désastre. Exiger d'un problème qui devienne une solution, c'est assez ubuesque, mais bon.
Je vois aucune différence.Halouf a écrit : sam. 13 janv. 2024 16:06Tu cites des exemples qui n'ont rien à voir. Depuis quand Hollande est centre gauche ? Il est juste gauche molle, et Valls va savoir où il est.Jericho a écrit : sam. 13 janv. 2024 02:28Halouf a écrit : sam. 13 janv. 2024 02:11 La gauche est morte en essayant de trouver un moyen d'exister. J'aurai aimé qu'un centre gauche émerge de tout ce bordel.![]()
La tristesse...
Nostalgique de Cazeneuve, Valls, Hollande et Cie ? La team qui a creusé la tombe du PS ? Ceux qui ont trahi le peuple de gauche... Cette politique/idéologie mène au désastre. Exiger d'un problème qui devienne une solution, c'est assez ubuesque, mais bon.
Jericho a écrit : sam. 13 janv. 2024 02:28Halouf a écrit : sam. 13 janv. 2024 02:11 La gauche est morte en essayant de trouver un moyen d'exister. J'aurai aimé qu'un centre gauche émerge de tout ce bordel.![]()
La tristesse...
Nostalgique de Cazeneuve, Valls, Hollande et Cie ? La team qui a creusé la tombe du PS ? Ceux qui ont trahi le peuple de gauche... Cette politique/idéologie mène au désastre. Exiger d'un problème qui devienne une solution, c'est assez ubuesque, mais bon.
Venant de soutiens de LFI ça fait doucement rigoler...Cette politique/idéologie mène au désastre.
...tu parles des gauchistes éclairés ? ceux qui votaient pour une gauche intelligente quand elle existait encore, avec des Delors, des Rocard et consort ou de certains gauchistes actuels, prêts à tout pour exister, prêts à se baigner dans cette fange, remplie de médiocrités, de haine et de populisme distillé entre autre par des LFi et consort. Je ne dis pas que c'est mieux à droite hein, les extrêmes amènent les extrêmes...et c'est à croire que de nos jours la seule chose que l'on cherche, n'est pas une quelconque solution à un problème, mais comment éviter qu'un problème vienne sur le devant de la scène.Le peuple de gauche
Le "en même temps" mène vers une politique de droite, irrémédiablement... T'as pas eu suffisamment de preuves ces dernières années ?!Halouf a écrit : dim. 14 janv. 2024 11:46 Bah justement, tu as la réponse à ta question.
Je suis de ceux qui pensent que ce n'est pas une question de droite ou de gauche, mais d'équilibre. Le fameux en même temps, mais qui tiendrait son cap sans virer à droite, et avec plus de solidarité.
Je pense plutôt que c'est la pression électoraliste qui donne ce résultat. Le RN serait faible, ça aurait pu pencher à gauche.Jericho a écrit : dim. 14 janv. 2024 17:57Le "en même temps" mène vers une politique de droite, irrémédiablement... T'as pas eu suffisamment de preuves ces dernières années ?!Halouf a écrit : dim. 14 janv. 2024 11:46 Bah justement, tu as la réponse à ta question.
Je suis de ceux qui pensent que ce n'est pas une question de droite ou de gauche, mais d'équilibre. Le fameux en même temps, mais qui tiendrait son cap sans virer à droite, et avec plus de solidarité.
Si le RN est ce qu'il est aujourd'hui, c'est en bonne partie grâce à la majorité derrière Macron parce que la réelle menace après les législatives venaient de la NUPES et pas du RN : reprendre leurs thématiques favorites (ordre, sécurité, immigration) et faire croire que toute la gauche est extrémiste (ça a bien marché sur Béji, ouahou).Halouf a écrit : dim. 14 janv. 2024 20:10Je pense plutôt que c'est la pression électoraliste qui donne ce résultat. Le RN serait faible, ça aurait pu pencher à gauche.Jericho a écrit : dim. 14 janv. 2024 17:57Le "en même temps" mène vers une politique de droite, irrémédiablement... T'as pas eu suffisamment de preuves ces dernières années ?!Halouf a écrit : dim. 14 janv. 2024 11:46 Bah justement, tu as la réponse à ta question.
Je suis de ceux qui pensent que ce n'est pas une question de droite ou de gauche, mais d'équilibre. Le fameux en même temps, mais qui tiendrait son cap sans virer à droite, et avec plus de solidarité.
Moi qui me catégorise à gauche, cette loi j'en voulais pas, même dans sa version originale, pour moi c'est sans compromis possible. Et la gauche, LFI en tête, ont été de ceux les + actifs dans tous les débats parlementaires donc je vois pas de quoi tu parles.Alx a écrit : lun. 15 janv. 2024 10:46 Ca aurait pu pencher à gauche si la gauche avait essayé d'entrer dans le débat, ce qui est tout le contraire de ce qui a été fait. Dans le cas de la loi sur l'immigration, sans la motion de retrait le texte serait parti de la version originale et non de la version du Sénat, avec la possibilité pour les deux tendances de peser sur le texte, et dans le pire des cas avec comme résultat un passage en force de la majorité sur cette version (qui de fait aurait été moins "à droite").
Des mesures d'urgences et temporaires, ce n'est pas une protection sociale au contraire.Alx a écrit : lun. 15 janv. 2024 10:46 De toute façon faut aussi voir que l'air de rien on sort d'une phase où on a beaucoup dépensé pour des protections sociales ("quoi qu'il en coûte", boucliers tarifaires etc), dans la logique du "en même temps" on devrait passer à une phase où il faudra commencer à surveiller les comptes d'un peu plus près, que beaucoup qualifieraient de "virage à droite".
D'où la différence entre les sondages d'opinion et la pression électoraliste que tu mentionnes.Halouf a écrit : lun. 15 janv. 2024 14:04 Je ne crois pas que la vrai menace venait de la NUPES. Le RN est toujours en tête dans tous les sondages d'opinion.
Bah voilà. Dans l'état actuel de l'assemblée, les lois ne peuvent passer que par compromis (ou par 49.3). Si la gauche ne veut pas faire de compromis, alors la majorité est obligée de les faire avec la droite.Tonio_S a écrit : lun. 15 janv. 2024 12:18 Moi qui me catégorise à gauche, cette loi j'en voulais pas, même dans sa version originale, pour moi c'est sans compromis possible.
'Motion de rejet' = "on refuse de discuter le texte". Résultat il n'a pas été discuté.Tonio_S a écrit : lun. 15 janv. 2024 12:18 Et la gauche, LFI en tête, ont été de ceux les + actifs dans tous les débats parlementaires donc je vois pas de quoi tu parles.
Bah de fait si, c'est une protection à court terme mais c'est une protection quand même, je ne vois pas sous quel autre terme on pourrait les classer.Tonio_S a écrit : lun. 15 janv. 2024 12:18 Des mesures d'urgences et temporaires, ce n'est pas une protection sociale au contraire.
Il y a "récupérer les voix du RN" mais aussi et surtout je pense "ne pas leur laisser le champ libre sur certains sujets". On peut voir que la montée du nationalisme est générale à travers l'Europe et même le monde (mais ça c'est sûrement la faute de Macron également...). Les inquiétudes face aux vagues migratoires, fondées ou non, sont réelles et généralisées (et probablement chez les électeurs de tous bords d'ailleurs). C'est à mon avis ce qui fait qu'ils tenaient absolument à faire passer la loi immigration rapidement, histoire de ne pas laisser le RN dire "regardez ils n'ont rien foutu pour gérer l'immigration, votez pour nous et ce sera notre priorité !".Halouf a écrit : lun. 15 janv. 2024 14:32 Pas tellement, je pense que les partis se sont plutôt préoccupés de récupérer les voix du RN plutôt qu'un risque de victoire électorale de la NUPES, qui n'a d'ailleurs pas vraiment eu lieu.
Il y a des refus qui honorent.Alx a écrit : lun. 15 janv. 2024 14:37Bah voilà. Dans l'état actuel de l'assemblée, les lois ne peuvent passer que par compromis (ou par 49.3). Si la gauche ne veut pas faire de compromis, alors la majorité est obligée de les faire avec la droite.Tonio_S a écrit : lun. 15 janv. 2024 12:18 Moi qui me catégorise à gauche, cette loi j'en voulais pas, même dans sa version originale, pour moi c'est sans compromis possible.
Les débats parlementaires. La propagande de "la gauche bloque tout" a bien fonctionné hein, parce que le ratio débats/amendements parlementaires / 49.3 est clairement en défaveur
Des prestations temporaires ? Des mesures conservatoires ? En tout cas, aucun nouveau droit = situation précaire.Alx a écrit : lun. 15 janv. 2024 14:37Bah de fait si, c'est une protection à court terme mais c'est une protection quand même, je ne vois pas sous quel autre terme on pourrait les classer.Tonio_S a écrit : lun. 15 janv. 2024 12:18 Des mesures d'urgences et temporaires, ce n'est pas une protection sociale au contraire.
C'était pas la question. A un moment faut arrêter d'enculer les mouches, c'est de la protection, c'est social, donc c'est de la protection sociale. Ca peut être temporaire, inutile, coûteux, contre-productif ou tout ce qu'on veut, mais ça ne change pas ce que c'est.Tonio_S a écrit : lun. 15 janv. 2024 16:46 Des prestations temporaires ? Des mesures conservatoires ? En tout cas, aucun nouveau droit = situation précaire.
"La majorité présidentielle veut faire passer un texte qui reprend des idées très ancrées à droite voire à l'extrême droite, et à cause des méchants gauchisses qui ne sont pas en accord avec le fondement même de ce projet de loi, elle est obligée de faire des compromis avec la droite."Alx a écrit : lun. 15 janv. 2024 14:37Bah voilà. Dans l'état actuel de l'assemblée, les lois ne peuvent passer que par compromis (ou par 49.3). Si la gauche ne veut pas faire de compromis, alors la majorité est obligée de les faire avec la droite.Tonio_S a écrit : lun. 15 janv. 2024 12:18 Moi qui me catégorise à gauche, cette loi j'en voulais pas, même dans sa version originale, pour moi c'est sans compromis possible.
Contrairement à ce que tu écris, mon analyse ne repose pas sur un jugement de valeur d'un camp ou d'un autre (ce que je reproche d'ailleurs à tous ceux pour qui la politique c'est "nous les gentils contre les autres les méchants"), mais sur une simple observation : y a eu un texte proposé par le gouvernement, le Sénat l'a retravaillé pour qu'il soit plus à droite, l'Assemblée devait à son tour discuter des deux versions, mais la gauche a déposé une motion de rejet pour refuser ce débat, l'étape suivante étant une commission paritaire qui devait rédiger la proposition de loi à partir de la dernière version en date soit celle du Sénat. Et comme ça donnait tous les moyens de pression aux LR, le texte final est celui que l'on a eu, avec pas mal d'ajouts qui déplaisent y compris à des élus de la majorité.Osiris a écrit : mar. 16 janv. 2024 10:38"La majorité présidentielle veut faire passer un texte qui reprend des idées très ancrées à droite voire à l'extrême droite, et à cause des méchants gauchisses qui ne sont pas en accord avec le fondement même de ce projet de loi, elle est obligée de faire des compromis avec la droite."Alx a écrit : lun. 15 janv. 2024 14:37Bah voilà. Dans l'état actuel de l'assemblée, les lois ne peuvent passer que par compromis (ou par 49.3). Si la gauche ne veut pas faire de compromis, alors la majorité est obligée de les faire avec la droite.Tonio_S a écrit : lun. 15 janv. 2024 12:18 Moi qui me catégorise à gauche, cette loi j'en voulais pas, même dans sa version originale, pour moi c'est sans compromis possible.
Soit ton analyse manque cruellement de finesse, soit tu n'es pas aussi ni à droite ni à gauche que tu essayes de nous le faire croire.
C'est justement ce que voudrait faire entendre le Gouvernement mais non, le bouclier tarifaire n'entre pas dans une logique de protection sociale : ce sont les systèmes de protection sociale qui le finance... Et pour le financer, on sacrifie justement de la protection sociale avec la réforme de l'assurance chômage et la nouvelle loi sur la sécurité sociale, qui touche les plus démunis. Et puisque c'est temporaire, ben c'est au final une baisse tout court des protections sociales, sans garantie de baisse de l'inflation ou d'augmentation du pouvoir d'achat. Un beau tour de passe-passe.Alx a écrit : mar. 16 janv. 2024 09:55 Ben non c'est justement en précisant le sens des mots qu'on s'attache à ne pas le perdre. Dans "protection sociale" on entend le fait de mettre en place des mesures collectives qui vont permettre de protéger les membres de la société et notamment les plus fragiles. Que ce soit des mesures à court terme ou à long terme, le sens ne change pas : les boucliers tarifaires protègent les membres les plus fragiles de la société, donc c'est de la protection sociale. Y a juste des protections sociales temporaires et d'autres non temporaires (et si je voulais pinailler je dirais même que le "non temporaire" est juste temporaire sur une échelle de temps plus longue).
C'est justement en refusant d'utiliser ces termes sous prétexte que ça n'a pas été fait de la façon que l'on voulait (ou pire par les personnes que l'on voulait) qui vide les mots de leur sens, parce que tout d'un coup en fonction du contexte ce qui serait social ici ne le serait plus là bas.
Les valeurs sont essentielles, ce sont elles qui définissent la direction vers laquelle on veut aller. Mais le but justement c'est d'aller dans cette direction, pas de se tripoter la nouille en parlant de ses valeurs.Osiris a écrit : mar. 16 janv. 2024 12:17 C'est bien ce qu'il me semblait, la notion de valeurs t'échappe totalement. Pas étonné. Tu prônes le pragmatisme à tout prix. La gauche devrait renier ses idées pour qu'on ajoute pas de supplément goût merde à la merde déjà proposée ?
J'ai jamais été de ceux qui disent qu'il faut faire barrage. Je trouve ça complètement con tout comme l'est le "front républicain". Je le dis et je le redis à chaque élection, le principe est pourtant simple : on te propose des programmes politiques, tu votes pour celui que tu aimes le plus ou que tu détestes les moins, et le résultat encore une fois sera celui qui représente au mieux les volontés de la population. Là non plus c'est pas parfait, mais c'est le principe. Y a pas de "gentils", de "méchants", de "non républicains" ou de "sauveurs du monde". J'ai jamais voté FN/RN parce que je pense que leur programme est pourri et que d'autres candidats en ont un bien meilleur. Si demain j'avais le choix entre un Le Pen et quelqu'un de 10 fois pire que Le Pen, ben je voterais pour Le Pen. C'est le jeu. Et ça marche pour les députés comme pour les électeurs, on ne te demande pas d'aimer le résultat, on te demande de contribuer à ce que le résultat soit le meilleur/moins pire possible.Osiris a écrit : mar. 16 janv. 2024 12:17 Mais je suppose que si un jour Le Pen ou un de ses clones arrive au pouvoir, tu diras "ah oui mais fallait être pragmatique et faire barrage".
Tu fais l'amalgame entre une mesure en particulier et la politique globale du gouvernement. Est-ce que la mesure en elle-même est une protection sociale, oui. Est-ce qu'on peut dire que la politique générale du gouvernement est une politique de protection sociale, on va dire non (on pourrait toujours en débattre, mais le principe même du "en même temps" c'est justement que c'est pas "tout social" ni "tout pas social"). Les deux ne sont pas incompatibles, et on peut bien être dans la critique de l'action globale tout en reconnaissant qu'il y a des actions qui vont "dans le bon sens" (quelle que soit l'opinion qu'on ait sur ce qu'est "le bon sens").Tonio_S a écrit : mar. 16 janv. 2024 12:30 C'est justement ce que voudrait faire entendre le Gouvernement mais non, le bouclier tarifaire n'entre pas dans une logique de protection sociale : ce sont les systèmes de protection sociale qui le finance... Et pour le financer, on sacrifie justement de la protection sociale avec la réforme de l'assurance chômage et la nouvelle loi sur la sécurité sociale, qui touche les plus démunis. Et puisque c'est temporaire, ben c'est au final une baisse tout court des protections sociales, sans garantie de baisse de l'inflation ou d'augmentation du pouvoir d'achat. Un beau tour de passe-passe.
Le mode de scrutin actuel ne permet pas du tout de conclure qu'à la fin on a un.e candidat.e qui "représente au mieux les volontés de la population".Alx a écrit : mar. 16 janv. 2024 14:49Je le dis et je le redis à chaque élection, le principe est pourtant simple : on te propose des programmes politiques, tu votes pour celui que tu aimes le plus ou que tu détestes les moins, et le résultat encore une fois sera celui qui représente au mieux les volontés de la population
Non. Ce que je dis c'est que le boulot d'un député c'est de discuter les propositions de loi pour essayer de faire pencher la balance vers les valeurs qu'il défend. Ce qui n'est déjà pas une chose facile ni toujours bien fichue (49.3, motions de censure et tout le bazar), mais c'est pour ça qu'ils sont là. Quand avec des manoeuvres de type "motion de rejet", le résultat est que la loi s'en retrouve aux mains de ceux qui ont des valeurs opposées (pour simplifier), on peut considérer qu'ils ont merdé dans les grandes largeurs. Non seulement ils n'ont pas défendu leurs valeurs, mais ils ont aidé à ce que la loi s'en éloigne encore davantage. Ils peuvent bien se dire "oui mais j'ai été fidèle à mes valeurs sans faire de compromis", sauf que le résultat c'est que la population sera soumise à une loi qui est pire (suivant ces mêmes valeurs) que s'ils avaient fait des compromis (ou même tout simplement laissé le gouvernement faire passer le texte original).Gui a écrit : mar. 16 janv. 2024 17:17 Pour le reste, on dirait que pour toi quel que soit le projet de loi un groupe ne peut pas dire "on rejette complètement cette loi", et si jamais la loi passe ils ont qu'à s'en prendre à eux-même. C'est bien ça ?
De mémoire les principales différences :Halouf a écrit : mar. 16 janv. 2024 17:48 Sur le cas précis de la loi immigration, je ne sais pas ce qu'était le projet original.
Version original dont le défenseur des droits avait déjà donné un avis clairement défavorable : inutile car déjà vu, complexe et non réaliste face au manque de ressource, discriminatoire et avec une réduction significative des droits des étrangers.Halouf a écrit : mar. 16 janv. 2024 17:48 C'est un sujet complexe car d'un côté on devrait pouvoir rejeter une loi si elle n'est pas compatible avec nos valeurs, et de l'autre il faut avoir l'humilité de comprendre que l'intérêt de la majorité n'est pas nécessairement notre propre idée du projet idéal, et donc faire des compromis.
Sur le cas précis de la loi immigration, je ne sais pas ce qu'était le projet original.
Amalgame ? Je dis que cette mesure, qui protège le pouvoir d'achat (temporairement), n'est pas une mesure de protection sociale (pour les raisons évoquées au dessus, rappel : on baisse les protections sociales (donc le droit à une prestation) pour une mesure temporaire), mais qu'on l'a vendu comme telle pour faire croire que le Gouvernement a une politique de protection sociale. Donc pour reprendre le débat initial, on a vidé le mot de son sens.Alx a écrit : mar. 16 janv. 2024 14:57
Tu fais l'amalgame entre une mesure en particulier et la politique globale du gouvernement. Est-ce que la mesure en elle-même est une protection sociale, oui. Est-ce qu'on peut dire que la politique générale du gouvernement est une politique de protection sociale, on va dire non (on pourrait toujours en débattre, mais le principe même du "en même temps" c'est justement que c'est pas "tout social" ni "tout pas social"). Les deux ne sont pas incompatibles, et on peut bien être dans la critique de l'action globale tout en reconnaissant qu'il y a des actions qui vont "dans le bon sens" (quelle que soit l'opinion qu'on ait sur ce qu'est "le bon sens").Tonio_S a écrit : mar. 16 janv. 2024 12:30 C'est justement ce que voudrait faire entendre le Gouvernement mais non, le bouclier tarifaire n'entre pas dans une logique de protection sociale : ce sont les systèmes de protection sociale qui le finance... Et pour le financer, on sacrifie justement de la protection sociale avec la réforme de l'assurance chômage et la nouvelle loi sur la sécurité sociale, qui touche les plus démunis. Et puisque c'est temporaire, ben c'est au final une baisse tout court des protections sociales, sans garantie de baisse de l'inflation ou d'augmentation du pouvoir d'achat. Un beau tour de passe-passe.
Vu la tendance de ce gouvernement à ignorer voire faire passer pour des factieux tout ce qui se trouve à sa gauche et à courir après la droite et l'extrême droite depuis le jour 1, la recherche de compromis peut vite tourner à la compromission. Nausée ET mains salesAlx a écrit : mar. 16 janv. 2024 18:40Non. Ce que je dis c'est que le boulot d'un député c'est de discuter les propositions de loi pour essayer de faire pencher la balance vers les valeurs qu'il défend. Ce qui n'est déjà pas une chose facile ni toujours bien fichue (49.3, motions de censure et tout le bazar), mais c'est pour ça qu'ils sont là. Quand avec des manoeuvres de type "motion de rejet", le résultat est que la loi s'en retrouve aux mains de ceux qui ont des valeurs opposées (pour simplifier), on peut considérer qu'ils ont merdé dans les grandes largeurs. Non seulement ils n'ont pas défendu leurs valeurs, mais ils ont aidé à ce que la loi s'en éloigne encore davantage. Ils peuvent bien se dire "oui mais j'ai été fidèle à mes valeurs sans faire de compromis", sauf que le résultat c'est que la population sera soumise à une loi qui est pire (suivant ces mêmes valeurs) que s'ils avaient fait des compromis (ou même tout simplement laissé le gouvernement faire passer le texte original).Gui a écrit : mar. 16 janv. 2024 17:17 Pour le reste, on dirait que pour toi quel que soit le projet de loi un groupe ne peut pas dire "on rejette complètement cette loi", et si jamais la loi passe ils ont qu'à s'en prendre à eux-même. C'est bien ça ?
Ha ben oui c'est sûr qu'avec un député LFI et deux sénateurs PS, ils étaient super bien partis pour faire pression dans un comité de 14 personnes. En supposant qu'ils soient disposés à faire des compromis pour y parvenir, ce qui est justement ce qu'ils se refusent à faire depuis le début.Tonio_S a écrit : mer. 17 janv. 2024 11:51 Non mais la mauvaise foi d'Alx : comme si la motion de rejet avait empêché la gauche (LFI, PS, Écolo) de participer aux débats parlementaires et de proposer des amendements sur cette loi![]()
Que se passe-t-il après le vote d'une motion de rejet ?
Lorsqu'une motion de rejet préalable est votée, le projet ou la proposition de loi est considérée comme rejeté par l'Assemblée nationale. La discussion à l'Assemblée nationale s'arrête.
Le texte peut être définitivement écarté mais il peut aussi reprendre la navette parlementaire et être soumis au Sénat. Dans le cas d'un texte déjà adopté par le Sénat, le Gouvernement peut aussi convoquer une commission mixte paritaire.