Le topic Cinéma & Blu-ray

[Jericho]

Reprise du message précédent :

Le prochain Sam Raimi:

[Sephi]

Vivement la parodie XXX : Send Nudes

[Alx]

Chien 51
Ça se regarde, mais j’ai l’impression que l’on est passé à côté du potentiel de l’idée de départ. Pas que cette idée soit particulièrement originale (on voit venir l’ensemble de l’intrigue à 10km), mais il y avait moyen de développer les personnages et la réflexion plutôt que de n’offrir qu’une banale enquête policière ponctuée de scènes d’action.
Au niveau du jeu c’est inégal. Lellouche s’en sort bien, ainsi que les seconds rôles comme Artus ou Duris. J’aime bien Adèle Exarchopoulos pour son naturel en général, ce qui est encore le cas ici, mais il y a plusieurs passages où on sent qu’elle récite son texte.
Au niveau des points mal exploités dans l’intrigue :

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Déjà la place de l’IA dans la société. La résolution du film est un peu facile, « l’IA a pris le contrôle, le gouvernement ne fait rien, on se révolte et hop c’est résolu « , alors que ça aurait pu être tout un chapitre du film : peut-on vraiment tout débrancher ? Quelles conséquences ?
Le fait qu’Adele soit une transfuge de classe est une bonne base narrative, mais à peine utilisée. En fait les relations entre les deux flics sont peu développées, on devine très rapidement le contraste zone2/zone3 sans qu’il soit exprimé à l’écran, ce qui ne donne pas l’occasion à Exarchopoulos de prendre position sur cette fracture. D’ailleurs on a également du mal à croire aux liens affectifs qui se créent après si peu d’interactions. Le seul moment intime un peu réussi c’est le « ni oui ni non » et j’apprends qu’il a été improvisé par les acteurs (bon point pour eux, moins bon pour le scénariste)

[Sephi]

On comprends l’histoire si on a pas vu Chien 50 ?

[Tonio_S]

Fais toi l’intégrale Sephi ca vaut mieux

[Alx]

J’ajoute quand même un bon point sur Chien 51, l’intégration du concept des trois zones dans le cadre parisien est très réussi. A vrai dire en reconnaissant les différents quartiers par lequel semble passer le film (porte de StOuen/Clignancourt pour la zone 3, quartier des ambassades pour la zone 1), on se dit qu’ils ont juste eu à ajouter les checkpoints pour finaliser le portrait.

[Alx]

Kaamelott livre 2 partie 1 turbo alpha max

J’y allais à reculons parce que je n’avais pas été séduit par le film précédent et que je commençais à saturer de voir Astier en promo partout. Et puis la bande annonce ne m’avait pas convaincu, j’y devinais les mêmes costumes et décors chargés pour une histoire a priori absente.
Ben c’était exactement ça. On a plus l’impression qu’Astuer a voulu faire venir tous ses potes et sa famille pour profiter d’un budget illimité, mais qu’il n’a pas vraiment envie de faire progresser l’histoire. Du coup ça part dans tous les sens avec plein de personnages (pour beaucoup mineurs ou nouveaux) qui se lancent dans des quêtes annexes qui ne vont nulle part. Et ça gueule en permanence pour essayer de sortir des tirades à la Kaamelott, ça passe dans un format court mais dans un long métrage ce serait bien d’avoir des vrais dialogues aussi.
Dans le bon on sent qu’il y a de la matière dès qu’on s’intéresse aux « vrais » personnages (Lancelot, Karadoc, Dame du Lac, Arthur, Guenievre) mais ils n’ont pas la place de s’exprimer. J’aime bien Ledoyen, Cornillac ou même Haroun (les enfants Astier nettement moins), mais ils ne servent à rien dans le film. Il aurait fallu couper tout ça et peut-être que le vrai film aurait pu tenir en une partie.
Bref pour ceux qui hésiteraient je conseille d’attendre les retours sur la partie 2 l’an prochain, s’il y a vraiment une histoire derrière tout ça ça pourrait valoir la peine de se faire un marathon à ce moment, mais au stade actuel c’est plus frustrant qu’autre chose.

[Le Rouge]

J'ai été très déçu par le film précédent, notamment par sa longueur et les costumes étaient absolument affreux, hors sujet
Merci pour le retour

[Jericho]

Une bataille après l'autre

Excellent film.
Les premières minutes sont quelques peu déstabilisantes, mais le reste c'est du caviar. On ne voit pas le temps passer, on assiste à une traque pendant quasiment 2 heures et c'est tendu comme jamais, malgré les petites notes humoristiques. Di Caprio est bon dans ce rôle de paumé attachant, Sean Penn campe avec talent un antagoniste plutôt grotesque et pathétique, puis Benicio Del Toro c'est la force tranquille, il n'a pas besoin de faire grand chose, son charisme suffit amplement.
Pas la meilleure oeuvre de PTA, mais ça reste génial.

[Jericho]

[J-WeL972]

A House of Dynamite

J'ai bien aimé, la tension monte crescendo les acteurs sont tous excellent, et on voit à quel point le monde est sur une poudrière.
Sans être un film exceptionnel, il reste très agréable à voir.

Noté: 7/10

[Jericho]

J'ai bien kiffé aussi, Kathryn Bigelow assure toujours !

L'homme qui rétrécit

J'ai plutôt bien aimé, même si j'aurai des choses à redire sur la mise en place, qui n'est guère passionnante (les passages sur la vie de famille, essentiellement). En revanche, une fois que le récit bascule dans le "survival", c'est excellent, on assiste à une sorte de Robinson Crusoe miniaturisé. Et le réalisateur regorge d'idées pour mettre en scène les différentes problématiques/solutions que le personnage principal doit surmonter/trouver. Vers la fin, ce n'est plus une cave que l'ont voit en guise de décor, cette dernière se transforme en massif montagneux.
Je regrette que l'antagoniste principal ne soit pas le chat (question de budget d'après Jan Kounen), mais l’araignée fait le job, elle lui donne du fil à retordre.

[sophocle]

On vient de voir Sinners en streaming.

Super cool !

[Jericho]

Predator: Badlands



En dépit de sa disparité, j'affectionne tout particulièrement cette franchise et bien évidemment ce "monstre" au look unique. Les deux premiers opus ont bercé mon enfance/adolescence.
C'est donc avec un éminent intérêt que j'ai accueilli ce nouveau projet. D'autant plus que l'actuel réalisateur a su remettre cette saga sur de bons rails, avec Prey dans un premier temps, puis avec le film d'animation Predator: Killer of Killers, sorti l'été dernier. Avec ce diptyque perfectible mais plaisant à suivre, Dan Trachtenberg est parvenu à être respectueux de l'univers tout y incorporant des petites nouveautés que les fans attendaient depuis des lustres: abandonner notre présent et parcourir un passé historique bien marqué, puis surtout approfondir l'univers autour de ces êtres fascinants que sont les Yautjas.
Avec Predator: Badlands, il s'attaque désormais au futur, mieux que ça: le personnage principal du film est ce fameux extra-terrestre aux dreadlocks. Puis, cerise sur le gâteau: il n'est plus le mythique chasseur, mais bel et bien la proie au sein d'une planète particulièrement hostile.

Ce que j'ai apprécié dans ce nouveau long-métrage, c'est que nous avons enfin droit à un film estampillé Predator qui assume clairement son côté SF. On est dans de la série B friquée, avec des aspérités, des idées et concepts que les connaisseurs ont pu lire dans certains comic-books. Même s'il n'y a rien de révolutionnaire on laisse plus de place au lore des Yautjas qu’auparavant, par conséquent on sait comment une partie de leur clans guerriers fonctionnent.
De ce fait, le scénario est plutôt classique. Nous sommes sur du survival ultra efficace, pour ensuite basculer vers du buddy movie, certes improbable sur le papier mais qui fonctionne malgré tout.

Il y a un sacré contraste entre cette androïde bavarde et enjouée (Elle Fanning qui est formidable dedans), et ce Predator acariâtre qui n'a de cesse de dire qu'il est solitaire et aguerri (une manière pour lui de compenser le discours dénigrant assené par sa tribu à son endroit). Sans oublier qu'il y a un troisième personnage qui se greffe à eux, qui a déjà fait grincer des dents certains spectateurs. Pour ma part, j'étais sceptique au départ, puis finalement j'ai accepté sa présence puisqu'il s'inscrit dans la logique du récit.
A ce propos, on ne peut nier qu'il y a une certaine légèreté avec quelques notes d'humour, ce qui tranche avec les précédentes oeuvres (hormis celui réalisé par Shane Black), mais l'absurdité de certaines situations encourage cela. Cela ne m'a pas dérangé, étant donné que l'ambiance globale reste sérieuse et "adulte".

Visuellement, c'est considérablement réussi. Les effets spéciaux, hormis de rares effets moyens ou quelques abus dans leur utilisation, sont de très bonnes qualités. En terme de direction artistique c'est un régal: bestiaire, décors, design des vaisseaux, des armes, des costumes,... On en prend plein les mirettes.
De plus, cet opus est généreux en action, peut-être un peu trop d'ailleurs, en effet les péripéties s'enchainent comme jamais, il y a peu de temps morts. J'aurai peut-être apprécié des passages plus contemplatifs, que le langage visuel prenne davantage le pas sur les dialogues. Alors certes l’androïde Thia parle beaucoup, mais Dek notre anti-héros, est plutôt loquace pour un Predator esseulé.

Dans les défauts, j'ajouterai que l'histoire est prévisible et cède parfois à quelques grosses ficelles et facilités scénaristiques (deus ex machina, ellipses, personnages débiles ou incompétents).
Néanmoins, je ne compte pas bouder mon plaisir devant cet honnête divertissement, et malgré ces griefs, j'estime que c'est (par défaut) la meilleure suite du film de John McTiernan.

[Gui]

A House of Dynamite

J'ai bien aimé, la tension monte crescendo les acteurs sont tous excellent, et on voit à quel point le monde est sur une poudrière.
Sans être un film exceptionnel, il reste très agréable à voir.

Noté: 7/10

J'ai pas tant trippé au final. J'ai beaucoup aimé le 1er acte mais ensuite de moins en moins.

[Vincent]

Pareil que Gui, plus on avance dans le film et moins j'étais dedans. La faute à un montage qui joue sur trois points de vue d'un même événement.

[Vincent]

J'ai bien kiffé aussi, Kathryn Bigelow assure toujours !

L'homme qui rétrécit

J'ai plutôt bien aimé, même si j'aurai des choses à redire sur la mise en place, qui n'est guère passionnante (les passages sur la vie de famille, essentiellement). En revanche, une fois que le récit bascule dans le "survival", c'est excellent, on assiste à une sorte de Robinson Crusoe miniaturisé. Et le réalisateur regorge d'idées pour mettre en scène les différentes problématiques/solutions que le personnage principal doit surmonter/trouver. Vers la fin, ce n'est plus une cave que l'ont voit en guise de décor, cette dernière se transforme en massif montagneux.
Je regrette que l'antagoniste principal ne soit pas le chat (question de budget d'après Jan Kounen), mais l’araignée fait le job, elle lui donne du fil à retordre.

J'ai préféré le film original à ce remake, sans doute pour son côté "Quatrième dimension" qui va si bien aux années 50 et au noir et blanc.

[Vincent]

On vient de voir Sinners en streaming.

Super cool !

J'ai trouvé que c'était une récusée d'une Nuit en Enfer, que j'ai trouvé bien meilleur. Rien de neuf sous le soleil des vampires.

[Jericho]

Il y a l'aspect comédie musicale qui apporte du neuf tout de même, c'est même le meilleur élément du film.
Mais Une nuit en enfer est bien meilleur car il ne rate pas son basculement dans l'horreur/fantastique.

[sophocle]

je suis pas d'accord, j'aime beaucoup une nuit en enfer mais le propos, la musique, la tension et sa résolution font que ça reste deux expériences différentes.

[Vincent]

J'ai trouvé Sinner décevant, peut-être parce qu'il a été survendu (comme Les Evanouis). Je l'ai trouvé long, inutilement vulgaire, trop proche d'une Nuit en Enfer pour surprendre et avec un début qui spoile la fin. Heureusement que le payback time final était fun.

[sophocle]

Mec, la musique quand même

[Vincent]

Un bon point pour la musique alors.